David Hermann : Symphonies douteuses

01 — face A

02 — face B

David Hermann : Symphonies douteuses

P:REC 004 / K7 / 1998
David Hermann : turntables, drums, various objects, tapes, analog synthesizer


FACE A
01 — Symphonies douteuses I - VII (29:17)

FACE B
02 — Symphonies douteuses VIII - XI (27:03)



Press

Démophone #02
Automne 1998 / Alex Pouillaude

Pendant 3 minutes, ça pourrait durer des heures. L'impression d'être à la ville et à la campagne, disons le week-end. De la musique impressionniste. En couple, à chaque fois 2 ensembles se mordent la queue qu'ils n'ont pas. Ils sont différents, oui. "Il est sur le point de faire tomber les murs avec ses tambours !" disaient les parents fous de rage. Les murs sont tombés le jour de sa première batterie. Depuis, il raconte le beat absent. Il aurait voulu être un moine turc, un homme perché, mais il a les pieds dans la terre depuis le temps qu'on lui dit qu'il les a, depuis le temps qu'il voit qu'il a les pieds dans la terre qui lui dit qu'il les a.
Pendant 35 minutes, ça pourrait durer des heures. Parce qu'il y avait plusieurs façon de le dire, l'important c'était la façon de le dire. House Music provient de mon oreille infantile, celle qui était le moins éloignée du frigidaire. Écoutez les Symphonies douteuses, le beau bruit du frigidaire qui dit non la nuit. En vérité, il dit oui, c'est ça oui ! "Au point du jour, je me lève et je pars" 1971. Entre Paris et Dublin, j'avais dans ma poches des Symphonies douteuses.
Donc il joue avec les murs et nos deux oreilles : 1 pour les sons non identifiés + percussions, 1 pour les sons non identifiés + percussions. Saloon Music : un salon + un kit + du temps + 2 oreilles. Kitchen Music : un magnéto + un évier + 2 oreilles. Chamber Music : le rythme + un couple + 2 oreilles. Bath Music : l'eau + les bulles + l'envie + 2 oreilles. House Music.